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Pozycja La France, la Pologne et l’«esprit de Locarno» dans le projet de pacte oriental (1933–1934)(Oficyna Wydawnicza AFM, 2022) Dessberg, FrédéricLa faiblesse de l’alliance militaire franco-polonaise s’explique par des intérêts nationaux divergents en matière de sécurité. Pour la France, la priorité est donnée aux défis posés par les menaces émanant de l’Allemagne, alors que pour la Pologne, ces défis sont essentiellement liés à la Russie soviétique. En conséquence, une ambiguïté est apparue dans la coopération militaire franco-polonaise, d’autant plus que la France préférait un système de sécurité collective et la Pologne des accords bilatéraux. La France a sécurisé ses frontières avec l’accord de Locarno, tandis que pour l’Europe centrale, elle souhaitait un accord de sécurité collective impliquant l’URSS. Dans le même temps, la conclusion par la Pologne d’un pacte de non-agression avec l’URSS est l’occasion pour la France de limiter ses engagements en matière d’alliance, qui doivent être concrétisés par le projet de pacte oriental – rejeté par la Pologne – en tant que «Locarno oriental». La question du projet a cependant révélé les limites du système de sécurité collective de la Société des Nations et, bien qu’il ne remette pas formellement en cause l’alliance existante, il a éloigné la Pologne et la France.Pozycja Le voyage de De Gaulle en Pologne(Oficyna Wydawnicza AFM, 2022) Vaïsse, MauriceLa visite du général de Gaulle en Pologne ne peut être comprise sans tenir compte de deux facteurs contradictoires qui caractérisent les relations franco-polonaises depuis 1958: d’une part, l’appartenance à des camps opposés pendant la guerre froide et, d’autre part, l’intensité des liens bilatéraux, qui s’exprime également dans ses souvenirs personnels du service en 1919/1921. Indépendamment des considérations sentimentales et historiques, le statut territorial de la Pologne d’après-guerre s’inscrit durablement dans la conception géopolitique du général de Gaulle. Il implique le soutien à l’inviolabilité de sa frontière occidentale. Les possibilités d’ouverture politique auxquelles il songeait depuis 1958 sont contrariées par les tensions de la guerre froide et le soutien de la Pologne à l’Algérie. L’éviction de Khrouchtchev et le refroidissement des relations franco-allemandes constituent un tournant. L’échange intensif de visites entre la Pologne et la France est censé signifier l’acceptation de l’ordre bipolaire à condition que la Pologne conserve son identité. La visite du général de Gaulle en Pologne doit lui permettre d’expliquer sa politique de «détente, entente, coopération». Ses discours voilés suggèrent l’adoption d’une position plus indépendante vis-à-vis de Moscou, mais ne bouleversent en rien le statu quo existant en Europe de l’après-guerre.Pozycja Les convergences franco-polonaises de la Mission militaire française en Pologne à la visite de Charles de Gaulle en 1967(Oficyna Wydawnicza AFM, 2022) Gaymard, HervéDepuis le XVIe siècle, la France cherchait un partenaire de confiance en Europe centrale. La Pologne semblait prédestinée à jouer ce rôle. La transformation de la convergence franco-polonaise en un destin commun sur la scène européenne était surtout redoutée par Bismarck lorsqu’il réorganisait l’Europe à son profit. Malheureusement, notre profonde connaissance mutuelle n’a que rarement été accompagnée d’une pleine compréhension mutuelle. Le retour de l’indépendance de la Pologne, au cours de laquelle la mission militaire française l’a aidée à former une armée, a été exceptionnelle. L’expérience polonaise a affiné la formation géopolitique de de Gaulle. C’est sa première confrontation avec la Russie, son premier jugement sur les «immuables stratégiques». Il y apprend aussi la culture géostratégique qu’il développera à l’échelle européenne comme un besoin d’armes blindées mobiles. Les chemins de la Pologne et de la France divergent avec le pacte de non-agression germano-polonais et le manque de vision des dirigeants français. De Gaulle est un homme d’histoire vivante, un homme qui sait discerner les continuités profondes sur lesquelles il s’appuie pour anticiper les perspectives d’avenir. C’est pourquoi la Pologne a été son premier engagement hors de France, puis son premier voyage officiel dans un pays sous le joug soviétique. Une visite au cours de laquelle il a rencontré 3 millions de Polonais et dans laquelle il a senti sa dernière initiative internationale. Elle combine des dimensions affectives, une proximité culturelle et intellectuelle et des intérêts politiques potentiels, mais les contraintes de la guerre froide ont dicté ses résultats modestes.